Sous la direction de Jean-Louis Laville et Anne Salmon
Desclée de Brouwer, collection Solidarité et société, 2015
Confrontées à de nouvelles contraintes, les associations ne sont pas condamnées à l’impuissance. Beaucoup combattent l’uniformisation et résistent à la dépression.
Leurs répertoires d’action et leurs domaines d’intervention sont extrêmement variés. Il est difficile d’enfermer leurs activités soit dans la prestation de services soit dans le plaidoyer. Imbriquant l’économique, le social et le politique, elles décloisonnent et dérangent.
Comment reconfigurent-elles l’action publique? La réponse ne peut être définitive. Elle est à construire. Pour y contribuer, le livre s’appuie sur une diversité de cas en France et à l’étranger: centre social et régie de territoire, fédérations d’éducation populaire et de sport, associations sociale et médico-sociale, unions d’associations de solidarité, associations écologistes et de consommation, association pour le maintien d’une agriculture paysanne, associations de lutte contre le sida et de santé environnementale, associations culturelles, de microfinance, d’action communautaire, de garde pour la petite enfance, associations et coopératives d’économie solidaire ou de commerce équitable.
Cet effort de réflexion repose sur une collaboration d’acteurs et de chercheurs qui s’enrichit d’une perspective internationale: Maroc, Tunisie, Espagne, Québec, Bolivie, Equateur…
La pluralité de références et de points de vue ouvre à de nouvelles approches sur le rôle des associations en démocratie.